Que tu voyages ou non tu tournes en rond, malgré toi. de Jean-Georges Tartar(e)

Nous l'avons déjà cerné dans un billet dénommé> Le cinéma d'hier et d'aujourd'hui à portde. Page 3. L'étonnant festival perché dans les hauteurs des alpes franco/italienne et dont il est si fier le déménage du port de commerce, qu'il fréquente assidument, vers le Parc Naturel Régional du Queyras. Laurent Kernéis porte, avec ses collègues, un projet des plus ambitieux pour 2012 suite à l’intérêt voulu par la région Nord du Chili d'avoir un pendant à San Pedro de Atacama, Grandeur Nature propose de créer un concept adapté au site et d'appuyer une création de l'événement en lien avec les spécificités d’Atacama,dans le respect de sa population et son environnement (suite ci-dessous). Site > festivalgrandeurnature.com.

Télécharger le projet San Pedro de Atacama par l'association Grandeur Nature


Toutes les compagnies de spectacles ont leur costumier(ière) . Meriem Menant, alias Emma la clown, a emmené la sienne lors d'une résidence en création au Fourneau (juin 2011). Elles sont très liées professionnellement tant Anne de Vains sent les costumes ou habillages de scènes désirés par l'artiste. Fils d'une couturière de belle facture je m'émerveille du savoir et de l'instinct des Petites mains. Ce texte se veut une reconnaissance à maman. Un regard sur les doigts agiles de Anne me permet d'être heureux. Meriem est là avec le masque d'une clown gouailleuse et truqueuse... Robert se faufile, se bâtit sous des mains expertes. Site> www.emmalaclown.com.


Le titre de grand reporter au journal ''Ouest-France'' nous implique à croire que les déplacements sur tous les continents sont une des obligations de cette profession. L'appel à témoignage lancé par Michel Rouger vers le blogueur a reçu un accueil positif... sous condition que lui-même se livre quelque peu sur sa nouvelle passion. Bravo à Michel et à ses sept compagnons de route de nous offrir tous les jeudis soir, de nouvelles histoires de citoyens ordinaires... ces anonymes, ces invisibles qui étonnent. D'une écriture alerte ce site mérite la visite de tout un chacun. Le premier numéro est publié le 16 novembre 2010 par ces huit journalistes et non-journalistes bénévoles. Longue vie et bon vent à eux.

Michel Rouger.

Par lui-même.

Natif du Vivier sur Mer, près de Saint-Malo, âgé de 63 ans, diplômé de l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, j'ai fait quasiment toute ma carrière à Ouest-France. Pendant onze ans j'ai travaillé comme reporter localier. J'ai assuré l'information économique et sociale à Brest de 1982 à 1986, couvrant notamment, dont, bien sûr, les difficultés de la réparation navale : des AFO, de la Sobrecar... J'ai travaillé ensuite pendant neuf ans, au service Économique et Social dont j'ai été responsable de 1989 à 1996. Enfin, pendant treize ans, grand reporter, je me suis consacré principalement aux questions politiques et de société, à l'étranger et en France. Parti en retraite le 1er janvier 2010, j'anime depuis un site de reportages créé avec des amis journalistes et non journalistes,

Nous pouvons ajouter...

A mi-novembre 2010 , ce Rennais d'adoption, lance le site www.histoiresordinaires.fr Autour de lui une équipe de sept personnes dont quatre journalistes. Le but est de raconter les histoires de gens que l'on croise tous les jours. Il analyse cette volonté comme ceci Au cours de ma carrière, les histoires des gens ordinaires qui affrontent des situations difficiles m'ont toujours passionné. Au-delà d'une ligne purement bretonne et fort d'une expérience internationale le grand reporter fait sauter les frontières et invite à la confidence tout individu portant en soi une histoire ordinaire d'exception... comme dans bien des cas. Nous vous incitons à cliquer sur le site ci-dessus afin de bien suivre les raisons et les réussites de ce groupe des plus sympathiques. Il entre bien dans l'esprit du Ministère des étranges affaires.

Yffic Dornic ce, 19 décembre 2011.


Voici Jean-Georges Tartar(e). Il est inclassable pour un quidam ayant la routine travail/maison entrecoupée de sorties entre amis ou dans la famille. Il bouscule l'organigramme de notre train--train ordinaire. Il m'a sidéré... pourtant mon parcours est fourni. L'oraleur, comme il se définit, traverse les festivals de rue pour raconter ses voyages. Il est intarissable par le dire, tout autant qu"avec la plume. Chaque jour il marie les mots pour ses livres qu'il soit en Amazonie, en Inde, à Brest sur les quais (il les connait bien le bougre), au Burkina Faso, littéralement « Pays des hommes intègres », au pays catalan. Comme l'air il file selon l'humeur vivre en ses drôles de demeures. Une maxime: Né à la campagne, j"ai toujours vu des tracteurs, j'ai rêvé d'être acteur, je suis devenu détracteur, je bouffe la terre avant qu'elle ne me bouffe elle-même.

Nota 1: Vous pouvez suivre ce parcours de vie en son livre: Grand fictionnaire du théâtre de la rue et des boniments contemporains.
Nota 2: Sur la photo où nous voyons les ascètes Jaïns il y a un homme allongé qui agonise, volontairement, suite à l'arrêt de son alimentation en nourriture. Ceci est un rite jaïns reconnu comme légal en Inde.


Chevaliers des Arts et des Lettres.

Partis pour faire carrière dans l’Éducation Nationale ils ne prévoyaient pas le cheminement, dans les arts de la rue, qui leur vaut d'être fait Chevaliers des Arts et des Lettres en date du 23 juillet 2010. Le 15 décembre 2011 Michèle Bosseur et Claude Morizur, co-fondateurs du Centre National des Arts de la Rue en Bretagne, ont reçu, des mains de François Erlenbach le Directeur Régional des Affaires Culturelles de Bretagne, leurs insignes. Des phrases-clés de leur intervention> Bravo à tout l'équipage professionnel Fourneau qui a généré et génère au quotidien le formidable rayonnement du Centre National des Arts de la Rue. Que ce soit dans notre lieu de fabrique du Portde, dans l'espace public du web ou au plus près des habitants de nos territoires partenaires. Cette distinction honorifique nous la dédions aux hommes, femmes et enfants qui nourrissent l'imaginaire et les écritures du Grand Livre du Théâtre de rue, sous toutes les latitudes, sous toutes les longitudes. Pour voir et en savoir plus : www.lefourneau.com.

Ordre des Arts et des lettres.

Institué par le décret n° 57-549 du 2 mai 1957

Décoration honorifique française gérée par le ministère de la Culture.

L'ordre des Arts et des Lettres comprend trois grades conférés par arrêté du ministre de la culture et de la communication après avis du préfet et du conseil de l'ordre des Arts et Lettres, les promotions ayant lieu en janvier et en juillet de chaque année pour les citoyens français, en mars pour les étrangers: le grade de chevalier, le grade d'officier, le grade de commandeur.

Le premier grade ne peut être décerné qu'à des personnes âgées de trente ans au moins et jouissant de leurs droits civils. Les deux grades supérieurs, quant à eux, ne peuvent être attribués qu'à deux conditions: justifier d'un minimum de cinq ans d'ancienneté dans le grade inférieur – sauf à être déjà commandeur ou officier de la Légion d'honneur et faire preuve de nouveaux mérites culturels. Cette règle ne s'applique pas aux décorés étrangers.
Depuis le décret du 5 mai 1997 le contingent annuel s'élève à quatre cent cinquante chevaliers, à cent quarante officiers et à cinquante commandeurs. En raison de ce contingent extrêmement restreint, il s'agit donc d'une décoration très peu distribuée. L'arrêté du ministre de la Culture officialisant les noms des nouveaux titulaires est publié au Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses.
Le conseil de l'ordre des Arts et des Lettres comprend douze membres de droit – notamment les directeurs de l'administration générale du ministère de la Culture, des Archives nationales, de la lecture et des musées de la France – et treize membres nommés par le ou la ministre. Les membres de droit sont, s'ils n'ont pas déjà atteint ce grade, constitués commandeur par décision spéciale du ministre de la Culture, sans avoir à remplir les conditions requises pour les autres titulaires.
L'insigne des Arts et des Lettres a été créé par Raymond Subes célèbre ferronnier d'art, membre de l’Institut. Elle consiste en une croix double face à huit branches émaillée de vert et sertie d'une arabesque argentée ou dorée pour les officiers et commandeurs, ces derniers ayant un insigne plus grand. Le médaillon central présente: à l'avers un monogramme constitué des lettres A et L entrelacées (pour Arts et Lettres), entouré d'un listel portant l'inscription "République Française"; au revers, une effigie de la République, face à gauche, entouré d'un listel portant l'inscription "Ordre des Arts et des Lettres". La décoration de l'ordre des Arts et des Lettres a la particularité d'être la seule décoration française dont l'effigie de la République est placée sur le revers de l'insigne. "La raison en est peut-être de montrer l'universalité des arts et des lettres dans la monde?" Source Wikipédia.
Nominations ou promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres juillet 2010.
République Française: Ministère de la Culture et de la Communication

VU le décret n° 57-549 du 2 mai 1957 portant institution de l'Ordre des Arts et des Lettres et les textes le modifiant, notamment le décret n° 75-939 du 29 septembre 1975 modifié par les décrets n° 95-856 du 21 juillet 1995, n° 97-468 du 5 mai 1997, n° 99-1119 du 21 décembre 1999 et n° 2005-792 du 12 juillet 2005.
VU l'avis émis par le Conseil de l'ordre des Arts et des Lettres réuni en séance plénière le 5 juillet 2010 lors de l’examen des candidats constituant la promotion des français de juillet 2010

Arrête:
ARTICLE 3 – Sont nommés au grade de chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres :

Mme Michèle BOSSEUR Directeur d’un centre national d’arts de la rue M. Claude MORIZUR Directeur d’un centre national d’arts de la rue

Fait à Paris le 23 juillet 2010
Frédéric MITTERRAND


Nous finissons ce ministère des étranges affaires sur la beauté gestuelle du Petit Cirque des Sélène et sur l'envoûtement musical dispensé par Denis Péan, chanteur du groupe Lo’Jo. Ces artistes sont des voyageurs ayant traversé les plus incroyables recoins de cette terre. La soupe et le vin chaud ont réchauffé les corps comme les cœurs. Anne Gonon, Bertrand Dicale et Jean-Georges Tartar(e) dédicacent leurs livres... causant des itinéraires de vie nomade et de public passionné. Un retour sur la première rencontre entre Jean-Raymond Jacob porté par Enrique Jimenez (Cie Oposito) et des, maintenant, codirecteurs du Fourneau Michèle Bosseur et Claude Morizur. Ces quatre là connaissent tant de pays, tant de cultures, tant de frissons qu'ils ferment, ensemble, les deux pages sur les globetrotteurs du monde.

Globe-trotteurs de l'espace culturel universel.

La vingtaine de personnes, dont nous avons suivi le parcours et les projets, sont différentes dans les enjeux qu'elles se proposent mais aspirent toutes au même vouloir de vie: une aventure humaine hors du commun. C'est vrai que des milliers d'autres se lancent, par goût ou par défi, sur les océans ou sur les continents à la recherche d'une réalité nouvelle. Cependant nos interlocuteurs sont des amis ou des proches qui rapportent d'extraordinaires carnets de voyage, assis près de nous à portde. Voilà pourquoi nous les insérons dans la mémoire du blog. Puis çà nous fait du bonheur.

Pour conclure :

Rares sont les couples de travail qui se voient, ainsi, décorés . Cette distinction, dans le cas du Fourneau est bel et bien collective ! Preuve de cette volonté lorsque le dimanche 18 décembre, à 12h12, je remets et confie ma médaille, de Chevalier des Arts et des Lettres,à mon père Raymond en présence de Francoise, Jean Georges et Michèle . Comme un coup de chapeau à la génération qui nous a précédés et à toutes les solidarités qu'elle a su inventer ! Signé: Claude Morizur

La phrase :

"Nous sommes ici ce soir parce que nos « pas ordinaires » se sont mélangés à des « traces extra-ordinaires » : celles d'artistes qui ont titillé notre imaginaire et nous ont détournés et sauvegardés de l'ordinaire…" Michèle et Claude, le 15 décembre 2011.

Site : http://www.lefourneau.com/actualite/Distinction-honorifique-pour-les.html


Merci aux contributeurs : Laurent Kerneis, archives du Fourneau, Matthias Lavigne, archives syndicales CGT métaux Brest, Marie-Anne Divet, Jean-Pierre Ive, Pierre Abgrall, Jouf, Patricia, Philippe Guidau, Shanka, Tennor Zingu, Lolo, Lady Tactac, Valérie, J-G Tartar(e), Kévin Morizur, Jacques .Nicolas, J-M Grall, S. Veyrié, source wikipédia, Philou Guermeur et Claude Morizur. Les textes, les vidéos (sauf txt1-vidéo2.flv), les photos YD sont du blogueur Yffic Dornic. Un coup de chapeau à Yffic Cloarec web-master. Le 29 décembre 2011 à portde.

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