Réunir, sur ce blog, des réflexions diverses et complémentaires me rassure. La stature est imposante tout autant que la justesse du terme. La route de l'étain passe par la pointe du Massif Armoricain, les gaulois Osismes vivent sur le territoire, les romains prennent place (vestiges gallo : briques en base du Château), les installations portuaires entrent en PENFELD (marine militaire et commerce). Le décret de Napoléon III, en 1859, décide le transfert du trafic marchand sur l'anse de Porstrein. Voilà une raison essentielle pour inviter Le Préfet Maritime à rejoindre les autres édiles sur ce site. La France se découpe en trois régions : BREST > Atlantique, CHERBOURG > Manche/ Nord, TOULON > Méditerranée. Si vous désirez approfondir vos connaissances allez sur Google vers Préfecture Maritime de l'Atlantique.

Arpentant le grand parvis menant au perron de la Préfecture, je ne me suis pas posé de questions. Sincèrement à l'aise, conscient d'obtenir un témoignage fort, j'ai eu la sensation d'un abouti intellectuel. Accueilli courtoisement par des compétences de son environnement, j'ai savouré. Les chemins de vie sont différents selon les individus... Pourtant quoiqu'on fasse les fondamentaux se rejoignent. Le Préfet Maritime attendait, son bureau s'est ouvert. Un port de la Marine Nationale... Un port de commerce se sont avisé que l'histoire ne les a pas vraiment séparés. La vue sur les quais de la Penfeld me replonge dans le milieu des débardeurs (dockers) puis dans l'atmosphère de la ROYALE. C'était avant 1865.

De Louis Marie-Joseph Caffarelli (premier Préfet Maritime) à l'Amiral Xavier Rolin (l'actuel) nous sautons des rives de la Royale aux quais militaires modernes de la Marine Nationale. Il est intéressant de savoir, par les propos de mon interlocuteur, que les choix des années 1859/1865 s'avérèrent judicieux. Pour le temps présent la rétrocession de terrains d'état est bien perçue (port de plaisance, les Capucins) car les charges d'exploitation seront partagées et, surtout, génératrice d'échanges. Il faut préciser que l'industrie évolutive contraint à moins d'ateliers. Les futures structures civiles doivent, néanmoins, se plier aux formidables technologies de l'arsenal. Un certain consensus s'affirme, aussi, entre la ville de Brest et la Préfecture Maritime ; cela se concrétise dans le partenariat lors des rassemblements de vieux gréements. Les visiteurs, les habitants, les marins apprennent à se connaitre et à coopérer dans un échange mutuel.

Le premier périple sur la JEANNE-D'ARC reste pour l'Amiral Rolin un souvenir extrême : le grand large, les îles, Fort de France. Le changement d'équipages, les missions diverses donnent un plaisir sincère par le brassage nécessaire dans l'approche des gens entre eux. Rassembler les photos du croiseur en fonction et son ancêtre m'a émoustillé. Une conclusion réconfortante : les deux ports doivent continuer à porter haut leurs valeurs en s'associant toujours dans des projets communs, qu'ils soient culturels ou économiques. Oui , j'oubliais. Une visite au MUSEE DE LA MARINE s'impose. Allez j'y cours.

Un diaporama visionné, dans le silence, sera plus instructif que toute autre écriture.

DROITS RESERVES sur le contenu de cette page. PHOTOS : Merci aux archives du site internet de La Préfecture Maritime de l'Atlantique ; merci aux archives de la ville de Brest. Merci à tous : Capitaine de frégate Laurent de Jerphanion, Alain Monot, Jean-Louis Segers, la Cité des Augustes, la Cie Pied en Sol, à ceux omis involontairement. Les textes, les photos extérieures, les vidéos (entrée vers la Préfecture + murs du Château) sont de Yves Dornic. Le 25 mars 2008. Saluons Yffic Cloarec pour sa maîtrise informatique.