Suite de la première partie

A terre les chaudronniers / mécaniciens, les peintres remettent les flotteurs en état. La mer, l'océan ne sont pas tendres avec les quelques tonnes des balises. Le bateau récupère selon une rotation (5 ans) ou dans l'urgence (dégâts), débarque et donne un plan de travail aux ateliers d'André Bodennès et de Pascal Galiou. Sachons que ces bouées ont un clone afin de travailler correctement ces dames.

François, un bon collègue, est capitaine classe 2 en navigation. Son témoignage étonnant nous démontre que l'Armorique a failli ne pas être Brestois. Heureusement, pour notre information, ce ne fut pas le cas. Un interlude oral inespéré nous explique le pourquoi. Des photos du Georges De Joly nous sont proposées par Yvon Gogé, le rédacteur permanent de l'almanach du Marin Breton : marinbreton.com. Voici un résumé sur ce bateau hors-normes par le truchement de ma voix.

La grande tourelle va rejoindre son territoire. La vidéo nous décrit parfaitement les différentes opérations de mise à l'eau. L'immense chaîne relie la bouée au lest en béton de 6/8 tonnes afin d'empêcher la balise de dériver. La démolition d'une structure m'a impressionné tout comme la gîte du baliseur dans la tempête. Ces vagues passant de bâbord à tribord ne sont pas très rassurantes. Trempés les gars y vont tout de même.

Ce diaporama nous aide à saisir les métiers du balisage et de nous faire admirer la beauté de notre région OUEST. Sans malice, je vous démontre que notre soleil en vaut bien d'autres. L'énergie solaire remplace, à présent, les plus désuètes. Ce superbe voyage à côté de ces gaillards m'a donné du ressort... en plus du savoir. Un site en plus : www.finistere.equipement.gouv.fr

A vous tous, je tire mon chapeau. Votre disponibilité, vos photos, votre vidéo, votre sérieux ont contribué à faire étalage de vos connaissances... A toi Yves, à toi Georges, à toi Jacques, à toi André, à toi Pascal cette page de mémoire. Un clin d'œil à la DDE, aux Archives Municipales, à François. Textes et un peu de clichés d'Yffic D. Mis en ligne, par Yffic Cloarec, le 9 mars 2008.