L'émotion de Paul Peden nous convie à une écoute attentive. Le rappel de ses nombreuses interventions, comme conducteur de locomotive, sur le port de commerce est impressionnant pour qui n'a pas connu la période dorée du chemin de fer sur ce site import/export. Les anciens ouvriers de la navale, des docks, du chais "Leduc", du charbonnage, des métiers liés à la mer et... bien-sûr du rail vont certainement frissonner en suivant son exposé. C'était vers les années 1975/1980...


Autre personnage que Robert Louarn! Lui... c'est plus dans la gestion des trafics et dans le structurel territorial de la sncf. Il a coordonné, suivi le déplacement méthodique de la gare marchandise du site appelé "Rond-point du Gaz" vers une plus adaptée située deux kilomètres plus loin. Ses connaissances sur l'aspect évolutif, assez complexe, du transport ferroviaire nous éclairent parfaitement. Cela confirme que le mot "Cheminot" est une contraction de métiers divers et complémentaires impliqués dans une même profession.


Yffic se rappelle les wagons source d'un travail assuré. Les dockers s'engouffraient dans leurs ventres afin de les vider où de les remplir. C'était le bonheur lorsque les multiples ramifications du réseau portuaire s'engorgeaient. Tout le monde y trouvait son compte et regardait l'avenir avec espoir. Il fût brisé, érodé... Les locomotives se firent plus rares... Une seule descend du Rody aujourd'hui... Une fois par mois !


Pour être admis conducteurs de TGV il a fallu beaucoup de patience à nos cheminots finistériens. Une volonté, sans faille, du groupe qu'ils formaient a balayé les réticences et les embûches. Ils furent reconnus comme étant parmi les meilleurs. Regardez Paul près de sa 384 avec son béret bien posé sur son crâne... il n'est pas peu fier! De plus le bonhomme a mené une vie syndicale très volontariste. Les hommes passaient avant la machine pourtant adulée. Le social ? Une priorité humaine !


Loulou et Michèle Hery vont conclure. Lui concocte une vidéo qu'il désire en cette fin de page, elle accepte de parler au nom de toutes les femmes de cheminots. Si vous discutez un jour avec un gars du rail faites lui sentir combien vous admirez son métier. En guise d'au revoir Alain et Patrick nous emmènent jusqu'au terminus à portde via le rail du 25 novembre 1866.

Comme dans les deux pages précédentes traitant du chemin de fer mes remerciements vont aux archives municipales de Brest, aux archives de la sncf, aux archives de la "Revue du Rail", aux archives de la CCI de Brest , aux Service Historique de la Marine, à la bibliothèque d'étude de la ville de Brest, aux apports de mémoire de Monsieur François Cavarec et du battant Paul Peden, à Erwann Guéguéniat pour archives sur les bateaux anciens, à Loulou Hery pour ses divers concours, à la Cinémathèque de Brest, à André Kerloch pour sa photo en la Penfeld. Une mention spéciale à vous qui avez témoigné avec ferveur et passion. Yffic Cloarec m'initie petit à petit à la mise en ligne de ces mémoires qui me rivent à l'ordinateur... Je le salue en ce 4 juillet 2009. Textes, vidéos et photos non référencées sont de Yffic Dornic.