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"Soyez les bienvenus sur notre terre de cyclisme, vous êtes ici chez vous" de Jean-Yves Le Drian Président du Conseil régional de Bretagne. René et Jean-Claude nous ramènent au temps de leurs culottes courtes dans l'ambiance de départ du Tour à Brest. Le Cours d'Ajot connaissait bien les costauds du peloton. Les souvenirs affluent, passent par PORTDE. L'immense fête embrasait la ville. Caravane publicitaire, aussi longue qu'un convoi de grand cirque, et présentation des équipes sous des animations éperdues euphorisaient les cœurs. 2008 donnera autant de frissons ! La foule va ovationner, d'une seule voix, ces forçats de la route.


Les coureurs s'échauffent, se motivent, se musclent dans les compétitions du printemps. Les machines doivent être bien huilées, perfectionnées (les mécaniciens et staff technique s'y emploient). Nos Tours de Bretagne, du Finistère et autres Tro Bro Léon permettent à certains de se frotter entre eux. Ces challenges sont ouverts aux professionnels. Pour y accéder les jeunes se projettent dans les épreuves tel l'ESSOR BRETON. Inscrire son nom, au palmarès de cet "Elite OPEN" étalé sur 4 jours, a un goût particulier : en 2008 c'est le 50ème ! N'est-ce pas VINCENT ROUXEL (21 ans) ? Il sera susurré dans le village du Tour de France qui s'installera, fin juin, sur nos terres. En effet, des Guimard, Pensec, Groussard, Madouas, Cornillet, Menthéour, etc ont forgé leur métier sur ses parcours. En 2007 le Britannique Jonathan Dayus avait remporté la 49ème édition.


Un jeune amateur, de bon niveau, a obtenu le titre de champion du Finistère. Pour des raisons professionnelles il n'avale plus les dizaines de kilomètres d'entraînement nécessaire à l'athlète. Avec pondération et modestie il nous explique son parcours. Ensuite nous apprenons combien la vie d'un coureur est disciplinée s'il veut grimper dans la hiérarchie de ce sport. Cocasse la complicité avec son frère pour enlever une épreuve qu'il n'aurait, sans doute, pas à son palmarès... Stratégie élaborée permet souvent de mater plus costaud que soi.


Justement voici Antoine Mazeau qui enfourche son vélo de course. Il roule sur le port vers la ligne d'arrivée du Cours Dajot tel ses ainés dans une certaine "Grande Boucle". La vidéo nous indique la tension dans l'effort. Le physique est essentiel, mais une gagne se fait avec la tête. Sentir la faiblesse des autres permet de se propulser dans une échappée victorieuse. Demain ce sera peut-être l'inverse. La forme conditionne les résultats. L'entretenir est un devoir pour les champions.

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Certaines photos ou autres documents proviennent des archives de René Milin, de Michel Cann, de Louis Héry. La vidéo est réalisée de pair avec Anne Flageul (un clin d'œil à Jennifer) et Yffic Dornic. Antoine Mazeau (merci à ses deux copains) nous démontre ses qualités. Nos amis de la Cie Karnavires m'ont assuré de leur soutien logistique (en particulier Rémi Auda et Fred de Benedetti). Laura Franco et Laurent Luci ont concocté un accompagnement musical de qualité. Un webmaster fidèle en ce 5 juin 2008 : Yffic Cloarec. Textes de votre serviteur.